L’implant dentaire est préconisé pour remplacer une dent isolée, plusieurs dents, ou la denture. Il s’agit d’une racine dentaire artificielle que l’on pose afin de pouvoir maintenir une dent artificielle. Selon le cas rencontré, la pose peut être réalisée de manière temporaire ou permanente. Cette intervention s’effectue très régulièrement par un chirurgien-dentiste et se déroule en plusieurs étapes. Découvrons-les de ce pas !
Quels sont les préalables à l’intervention ?
D’entrée de jeu, pour bien comprendre l’implantologie dentaire, il serait opportun de s’intéresser à la structure de la dent. Tel un iceberg, cette dernière est constituée d’une partie apparente (la couronne) et d’une partie invisible (la racine) qui permet son maintien dans la gencive et dans l’os de la mâchoire. De fait, comme évoqué précédemment, l’implant dentaire consiste en une racine artificielle, une sorte de vis en titane ou en zircone qui remplace la racine d’une dent perdue et sur laquelle une couronne sur mesure ou une dent artificielle sera fixée.
Avant de faire l’intervention, plusieurs étapes doivent être respectées. En effet, le chirurgien-dentiste doit en premier lieu prendre des empreintes, des relevés de la mâchoire, mais également des nerfs, des sinus et de toute la section osseuse à la partie où aura lieu l’opération. De même, il réalisera une radio panoramique ou encore un scanner pour examiner précisément la partie osseuse et éviter ainsi toute complication. Si le spécialiste détecte une infection ou une inflammation, elles devront nécessairement être soignées avant la mise en place de l’implant dentaire.
Comment se déroule la pose proprement-dite ?
La pose de l’implant peut se faire soit à la clinique ou directement au cabinet du chirurgien-dentiste. Selon les préférences du patient, elle peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Quant à l’implantation, il existe deux façons différentes de procéder :
- Une première intervention pour l’implant et une seconde pour y placer le pilier, afin de relier la dent artificielle à la racine.
- Une pose en une seule fois de l’implant et du pilier.
Cela dit, lorsque l’implant dentaire est posé, qu’il l’ait été en une ou deux étapes, une phase de cicatrisation doit obligatoirement être respectée. Celle-ci peut varier entre deux et six mois ; un délai à respecter avant l’incision de la mâchoire par le praticien. En réalité, c’est pendant ce temps que l’os va peu à peu se reconstituer autour de l’implant. Ce processus s’appelle l’ostéo-intégration. Dans certains cas relativement rares, l’os peut rejeter l’implant, en raison d’une insuffisance osseuse. Il n’y a cependant pas de dommages irréversibles, l’intervention peut donc être retentée ultérieurement (plus d’infos sur 123medecins.info).
En quoi consiste la phase prothétique ?
Dès lors que le processus de cicatrisation prend fin, le chirurgien-dentiste peut alors passer à la phase de la pose de la prothèse sur l’implant dentaire. Une empreinte permettra de reproduire précisément sur un modèle de laboratoire, la position des implants. Sur la base de ce modèle, le laboratoire de prothèse conçoit la dent artificielle qui sera vissée soit directement sur l’implant soit scellée sur une pièce intermédiaire (inlay-core). Dans certains cas, plusieurs visites sont utiles afin que les ajustements nécessaires soient effectués.
Par ailleurs, il peut arriver que le patient dans la phase postopératoire ressente des effets désagréables, une douleur localisée par exemple. Aussi, des hématomes et des enflures peuvent apparaitre, mais ils disparaitront entièrement une fois que la cicatrisation sera complète. De plus, il est recommandé de ne pas effectuer trop de pressions sur l’implant dentaire après sa fixation.
Enfin, il est utile de préciser que l’implant a l’apparence des dents naturelles, ce qui permet de manger en toute facilité et de retrouver une denture esthétique.