Tous les frais dentaires ne sont pas onéreux, au point de soulever de sérieuses interrogations quant au fait de souscrire à une mutuelle des frais dentaires. Les frais liés aux soins de routine, auxquels on recourt épisodiquement chez le dentiste, n'atteignent généralement pas des montants élevés et sont correctement remboursés par la CPAM. Cependant, il n'est pas inutile de se pencher sur la question du remboursement des frais qu'une bonne mutuelle dentaire peut apporter. Dans quels cas adhérer à une mutuelle dentaire, laquelle choisir, et comment ?
Les frais dentaires peuvent devenir plus fréquents avec l'âge
La catégorie des seniors est la plus concernée par cet état de fait : au-delà de 60 ans, le risque de développer des maladies parodontales ou d'autres infections bucco-dentaires est plus élevé ; le risque d'une potentielle perte de dents s'en trouve multiplié en conséquence. Pour les retraités, il importe donc de choisir une bonne mutuelle pour le remboursement des frais dentaires : des soins ponctuels comme la pose d'implants dentaires peuvent coûter très cher, mais il faut également considérer la question des soins de routine ; soigner une carie ou procéder à un détartrage n'est pas ruineux en soi, mais les années et les problèmes de santé s'accumulant conduisent à davantage de visites chez le dentiste. Mis bout à bout, les frais peuvent rapidement atteindre des montants élevés : en cas d'absence de bonnes garanties, le remboursement des frais dentaires en souffrira de manière significative. En considérant plus particulièrement cet aspect du problème, il est conseillé pour les seniors de souscrire à une offre de la mutuelle dentaire Cocoon : sur la base de référence de la Sécurité Sociale, cette mutuelle dentaire rembourse les actes dentaires "classiques" entre 100 % et 200 %. Selon l'offre souscrite, la couverture optimale entraîne un remboursement des frais fluctuant entre 250 et 500 %. Pour un aperçu concret des différentes options, cliquez ici.
Mutuelle spéciale dentaire sans plafond
Une mutuelle sans plafond présente l'avantage de rembourser les soins dentaires jusqu'à 800 %, et jusqu'à 600 % pour des opérations spécifiques telles que la pose d'implants. En outre, la couverture s'étend jusqu'aux soins d'orthodontie et le délai de remboursement est très bref. Une mutuelle pour seniors peut proposer à ses assurés un forfait annuel comprenant un certain nombre de visites chez leur dentiste, auquel s'ajoute la prise en charge du dépassement d'honoraires (partielle ou totale, en fonction de l'offre souscrite). Par ailleurs, il est possible de fixer deux séances annuelles de détartrage, en guise de prévention. D'une façon générale, les meilleures mutuelles sont celles qui proposent un remboursement supérieur à au moins 300 % du tarif conventionné : le reste à charge du patient est peu important dans ce cas de figure. Les praticiens fixant librement leurs honoraires, il est important de se renseigner au préalable sur les dentistes conventionnés par l'une ou autre mutuelle, avant d'y souscrire.
Frais dentaires importants : gare aux délais de carence
En vue de choisir la mutuelle dentaire adaptée à ses besoins, le moyen le plus adéquat est de recourir à un comparateur qui effectuera une simulation, ou de faire appel aux services d'un courtier en assurance. D'une mutuelle à l'autre, les points importants à observer sont les tarifs et les garanties, ainsi que les plafonds de remboursement (sauf dans le cas d'une mutuelle sans plafond, comme mentionné ci-dessus). Selon les besoins de chacun et la fréquence des soins requis, les tarifs sont variables. Attention aux délais de carence sur les différents soins dentaires : si une intervention chez le dentiste est prévue rapidement, ou en cas d'urgence, il est préférable d'avoir anticipé en souscrivant au plus tôt à une mutuelle dont les garanties sont immédiates. La plupart présentent des délais de carence : il faut avoir cotisé un certain temps avant de pouvoir bénéficier des garanties. Une nouvelle réforme est envisagée pour 2020, concernant le reste à charge zéro : mais il faut savoir que cela ne concernera que les prothèses en métal. Les prothèses en céramique, elles, demeurent encore à la charge du patient.